mardi 29 mai 2007

Sorry Angel, sorry so…

Par le Prince d'Iranja.

C’est le refrain amer qui me monte à la bouche quand je pense au si jeune Gregory Lemarchal. Amertume et incrédulité face à la vie qui décide de se retirer.

Amertume et vertige face au vide laissé par une voix si sensible qui, même si elle n’a en rien révolutionné le petit monde de la variété française, a été la voie d’un être littéralement porté par sa passion pour la musique.

Amertume et hallucinations totales lorsque je lis qu’un nouveau disque (sortie prévue pour le 18 juin) du lauréat de la star’ac 2005 est en préparation,.

En effet, cet album, intitulé "La voix d'un ange", regroupera, selon Le Parisien, les premières séances de travail effectuées pour cet enregistrement. On devrait y trouver onze titres, dont cinq inédits.

Renseignements pris, il semble que les fonds récoltés grâce aux ventes du disque seront reversés aux associations de lutte contre la mucoviscidose. Tout est dans la formulation, bien entendu. « Les fonds récoltés » ou « l’intégralité des fonds récolté » ? Je vous laisse vous faire votre idée même s’il semble clair que la promptitude avec laquelle les évènements s’enchaînent laisse à penser que l’altruisme n’est pas l’unique moteur de tant d’efficacité.

Certes, l’industrie de la musiqe est en crise. Télé-réalité, internet, l’ère de l’immatériel (et de l’inconséquence ?) aura bientôt eu raison du corps musical. Reste plus que l’âme…Ah, non. Plumée, empaquetée, étiquetée et vendue, l’âme.

Grégory Lemarchal,
SOS d'un terrien en détresse (Plamandon - Berger)

vendredi 25 mai 2007

CRY ME A RIVER


Par la princesse d’Ambatoulouk

Aujourd’hui j’avais prévu de vous parler du concert évènement de Justin Timberlake hier à Bercy.

Sauf que je n’y étais pas.

Pourquoi me direz-vous (enfin ceux que ça intéresse, les autres, ne partez pas) ? Et bien tout simplement parce que je n’y étais pas invitée. Certes, le concert n’étant pas complet, j’aurais pu me procurer des places de la façon la plus simple qui soit, c'est-à-dire en les achetant. Mais je n’ai tout simplement pas envisagé une seule seconde de le faire. Ne croyez surtout pas que ma motivation ait été d’économiser de l’argent : Dieu m’en préserve !!! A défaut d’être très fortunée, je suis très (très) dépensière … Non je n’y ai tout simplement pas pensé : simple déformation professionnelle (celui qui a dit ‘snobisme’ sort tout de suite).

Selon l’expression consacrée dans ma brillante profession, « ils ont fait les rats avec les invitations » : comprenez que la maison de disque et le producteur de spectacle de Justin Timberlake ont décidé honteusement de ne pas arroser toute l’industrie musicale de places VIP pour ce double concert à Bercy.

Comprenez également, et je n’invente rien, que si j’avais voulu absolument aller admirer le groove et la classe internationale de Justin à Bercy, un choix entre deux expériences extrêmes s’offrait donc à moi : acheter une place avec de vrais sous dans un vrai magasin, ou … Etre invitée par Julia Channel !!!

L’option la plus raisonnable s’est alors logiquement imposée d’elle-même : j’ai sagement renoncé à aller à ce concert.

Pourquoi ne pas céder à la gentille attention de Julia Channel ? Et bien, voyez-vous, au pays de Julia Channel, le « less is more » n’existe pas, en revanche, le « too much » est de rigueur.

Démonstration.

Je suis confuse, même Google image n’a pas trouvé de photo plus habillée, vous pouvez vérifier vous verrez c’est très distrayant (quoiqu’un peu répétitif).

Je me suis fait la réflexion que ce que l’on peut logiquement attendre d’une star du porno n’était pas forcément compatible avec ma réputation. Et qu’au prix d’un renoncement déchirant à kiffer la vibe de Justin, dans un contexte semi-professionnel, toute association de l’image de Julia Channel avec ma personne risquait de laisser une impression rétinienne préjudiciable à la poursuite de ma carrière dans l’industrie du disque.

Quoique.

Mais c’est une autre histoire.

Pour les amateurs : rendez vous sur You Tube pour contempler les vidéos de piètre qualité du concert (c’est aussi ça le web 2.0).

Je n’ai trouvé aucune vidéo qui rende hommage au groove next generation du beau Justin associé à la production visionnaire de Timbaland, j’ai donc choisi de voler une video de son dernier clip, What Goes around...comes around réalisé par Nick Cassavetes (c’est aussi ça le web 2.0).

Mais hier soir, Jah bless, il y avait aussi le concert de Mike Ibrahim au Baiser salé !!! Beaucoup plus qu’un lot de consolation.